Les lumières rouges clignotantes sont-elles l'accessoire fashion de cette saison, ou cette tendance est-elle juste une nouvelle lubie de Mega City ?
Epidémie de vandalisme de téléphones publics en augmentation de 50% par rapport aux années précédentes
Par le bureau de la City
Le vandalisme de cabines téléphoniques à Mega City a augmenté de moitié par rapport aux années précédentes.
Bien que la spéculation aille bon train, les fonctionnaires régionaux de Bell sont bien en peine pour expliquer cette croissance.
Les tentatives d’explication vont d’une réaction contestataire à la hausse des tarifs d’appels occasionnant des accès de révolte, à - d’une plus haute conspiration – un moyen pour forcer les consommateurs à acheter des mobiles et faire ainsi augmenter les ventes des fournisseurs de télécommunication.
Les fonctionnaires municipaux ont riposté par des contrôles de surveillance et une couverture caméra des téléphones visés. Jusqu'ici aucun vandale n'a été capturé.
Les sabotages sont pour la plupart sophistiqués, impliquant du piratage électronique plutôt qu’un vandalisme matériel. La police affirme que tout ceci prête crédit à la théorie selon
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laquelle les dommages représentent une action organisée plutôt que des actions aléatoires.
Les citoyens sont invités à déclarer immédiatement les dommages occasionnés, ainsi que l’heure et la liste des personnes qui se tenaient aux abords des cabines. Les experts estiment que les vandales sont susceptibles de s'attarder afin d’observer les dégâts qu'ils ont occasionné ; tout comme les incendiaires infiltrent souvent la foule autour du feu qu’ils ont allumé.
"C'est plus sérieux que vous ne le pensez", a avancé une jeune femme qui ne s’est présentée que sous le nom d’Azur. Un des nombreux passants interviewé par La Sentinelle nous a rapporté. "Les gens dépendent de ces téléphones pour rentrer chez eux. Il peut être très dangereux que l’on vous empêche de rentrer chez vous. Dangereux pour l'esprit et pour le corps."
"J'ai mon téléphone portable," a dit William Eastland,
Voir Vandalisme en page A2
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La mode des diodes électroluminescentes : digital et fier de l’être! Par l’équipe du Sentinel
Vous les voyez partout : les accessoires électroniques et parfois vestimentaires, équipés de petites lumières rouges clignotantes. Elles sont sur les PDAs, les mobiles, les portables, les lecteurs MP3, les radios, les lunettes, les ceintures.
La nuit, les rues rougeoient d’essaims de lucioles.
"Les touches signaux lumineux se propagent avec la foule", nous rapporte Mélanie Vranakalovich, la webmaster du site de mode de Mega City. "Ce phénomène est peu commun. Alors que la scène club est habituellement à l'origine des nouvelles tendances, telle que celle du cuir froissé Fédora qui connaît toujours le même succès, le phénomène des leds a quant à lui contourné la validation habituelle des modeux overlookés."
Les hommes d'affaires en costume noir privilégient le look, arborant souvent des lunettes de soleil subtilement cool portées même en plein jour.
Nous avons interviewé deux de ces hommes, qui ont refusé de s'identifier, au sujet de ces accessoires leds. "Il vaut mieux en être", a indiqué l’un d’eux. "Allez maintenant, retournez à votre petite vie de rêve, citoyen, et tenez vous tranquilles", a dit l'autre.
Le langage codé doit être le nouveau style de répartie.
Les habitués des clubs ont quant à eux une autre opinion. Ils voient les "leds " (parfois nommées "LEDers", ou "LED-agents") avec méfiance. Un hipeux body buildé que nous avons également interviewé l’exprime plus abruptement : "on s'attend à ce que nous nous en chargions, mais ce sont de sales types. Tenez-vous hors de leur chemin. Ils sont assez difficiles à maîtriser, même avec les derniers téléchargements. Vous les bleus" (ici, il a hésité) "vous les civils n’avez pas une chance ! Dites, vous n’avez jamais la sensation que tout ceci est en quelque sorte une intox’ ?"
Cette dernière interrogation est l’expression d'une autre tendance populaire qui a cours en ville : un mouvement quasi-religieux qui soutient que la réalité est une illusion, et favorise le culte - comme ses membres sont prompts à l’affirmer - de la vénération de "l’élu."
Voir Rouge Incandescent en page A2
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